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domingo, outubro 19, 2008

Charles Coocoo où Matotoson Iriniu - A Poesia pelos direitos do Povo Ameríndio

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"Déclaration poétique du 5 avril 2008 à Bruxelles de reconnaissance des génocides amérindiens
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Déclaration écrite et dite en place de nos amis américains de tout le continent, du Grand Nord au Grand Sud, qui pour de multiples raisons ne peuvent encore prendre la parole comme nous le faisons aujourd’hui. Car le Tabou que représente pour eux toutes et tous, citoyennes et citoyens des Amériques, la question dite autochtone, des premières nations, des natives ou des amérindiens est encore comme feu qui brûle en plein hiver, coeur froid qui ne peut voir ou ressentir encore, car il faut avancer, il faut brûler, conquérir tous les territoires sans trop de questions se poser, et oui, sans se poser, courir loin loin et vite vite toujours et encore plus loin et plus vite… vers l’ouest, à l’opposé d’où surgit le soleil…
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Nous,
belges, français, anglais, espagnols, portugais, italiens... et donc Européens. Nous, arrière, arrière, arrière petits-enfants de Tous ceux qui d’ici ont vu partir ou dû partir ou décidé de quitter ce vieux continent pour conquérir un Nouveau Continent pourtant aussi ancien que le nôtre.
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Nous, reconnaissons qu’au nom de l’asile, de la conquête, de l’avidité, de la possession, de l’espoir et parfois même au nom de nos dieux,
Nous, avons perpétré l’Innommable et qu’ici en ces lignes
Nous, Déclarons comme Inacceptable, comme un regret trop tard arrivé : systématiquement nous, là-bas, encore européens puis américains, canadiens, mexicains, brésiliens, colombiens, argentins et autres centre et sud-américains, avons arraché à d’autres hommes leurs terres et leurs rêves, les terres et les rêves de leurs aïeux, leurs richesses, leur mémoire…
Nous, les avons d’abord considérés comme sans terre, puis « sans âme » (comme nos femmes jadis), puis avons pillé, épuisé, territoire et humains, et sommes rentrés en Guerre contre des frères, les avons tués, massivement et ensuite expulsés…
Nous, les avons acculés à l’occupation de maigres zones-territoires où nous nous efforçons de les maintenir aujourd’hui encore. Si nous les en sortons, c’est pour leur demander de renoncer à eux-mêmes, à oublier qui ils sont, d’où ils viennent et où les portent leurs rêves, pour qu’ils ne se rendent ailleurs que dans l’Invisible : les acculturer, changer leurs noms, les baptiser de nos religions, les violer dans ce qu’ils ont de plus intime, au plus profond d’eux-mêmes, au plus profond de nous. Les Réserves n’hébergent les Casinos, zones hors taxes, que pour mieux les soûler – ivresse de l’Or qui a perdu toute vraie valeur de l’Esprit ! Ces Camps de la Mort Lente nous appellent à dénommer cette série d’actes qui dure depuis plus de 500 ans par son nom : l’un des Génocides les plus longs, durables et massifs de l’histoire connue de l’Humanité, celui des populations dites Indiennes des Amériques !
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Nous, petits-petits, minuscules enfants de ces hommes et de ces femmes qui pourtant rêvaient d’avenirs meilleurs, de mondes nouveaux, d’utopies… et qui ont commis ces actes… Nous, demandons PARDON. À travers toi, Charles Coocoo, nous demandons humblement et insuffisamment PARDON. Nous, te confions, Charles, à toi, maître de cérémonies, Matotoson Iriniu, à toi et à tes ancêtres, cette Déclaration, signée par toutes les personnes de bonne volonté réunies ici ce soir, dont la liste est reprise ci-après… toutes personnes réunies autour de la Poésie, de la Musique, de l’Art et de la recherche de sens…
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Cette Déclaration est un acte de Reconnaissance et de Repentance. Sa limite est le retard avec lequel elle est venue. Ses horizons sont sa sincérité et les gens qui la portent. Cette Déclaration est aussi une Affirmation : l’être humain peut s’épanouir, continuer à découvrir et élargir ses territoires sans piller, tuer, massacrer, annihiler. Cette Déclaration se veut enfin une Promesse : dorénavant, ensemble, construisons des formes nouvelles de coexistence des âmes, des pensées, des coeurs, des actions et des aspirations… La Parole est pour nous tous la possibilité d’un pouvoir de Transformation de nos limites en réalisations de la Vie et donc du Sublime. Un poète de chez nous, français, disait que s’il existait une montagne qui reliait la Terre au Ciel, cette Montagne était invisible à notre Vision ordinaire mais que pourtant, la Base de cet Invisible devait bien se trouver quelque part, et être Visible ! forcément…
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À toi, poète, chamane, humain,
Nous, confions cette Déclaration.
Elle voyagera après ce soir, rejoindra d’autres Ambassades que celle que symboliquement nous constituons ce soir.
Que de cette petite base visible, ton peuple et tous les peuples frères qui de tout temps, depuis l’expansion de l’homo sapiens, ont vécu de telles abominations, depuis l’invisible, fassent nourriture bien réelle pour les Fêtes, Danses et Créations que nous sommes appelés à vivre ensemble !
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Fait à Bruxelles, le 5 avril 2008
A l’Espace Senghor, lors du Maelström FiEstival #2
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Copie originale et signée remise à Charles Coocoo-Matotoson Iriniu. Copies étant faites pour être diffusées dans les jours, semaines, mois, années qui viennent…
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La déclaration peut être lue et signée également sur www.fiestival.org - Suivent : noms, prénoms, nationalité et lieu de résidence des personnes signataires"
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IN www.fiestival.org — © todos os direitos reservados.
(clicar no título deste post para aceder a informações sobre Charles Cocoo)
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Sem comentários:

já de abalada? ande cá! corra a cuartina de riscas e sente-se aí no mocho (no canapé? é melhor nã, nã seja que as preguetas lhe dêem cabo da roupa).
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faz calôrê nã? é tempo dele! no cântaro hai água fresquinha! e se quiser entalar alguma coisaaaa... a asada das azeitonas está chêinha, no cesto hai bobinha e papo-secos (com essa chôriça... ou com o quêjo de cabra, iiiisso!, nessa seladêra de esmalte!);
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chegue-se à mesa! - cuidado não lhe rebole a melancia para cima dos dedos do péi... assim... - entã nã se está melhórê?
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nã, nã, agora nã vai máinada! estou a guardar-me pra logo... ora na houvera de sêri! ah! já lhe dê o chêro! pois é: alhos e coentros e um nadica de vinagrê... vem aí do alguidar de barro... sim, sã nas carnes prá cêa.
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como nã sê o que o trouxe cá, forastêro, ‘stêja nesta sulmouradia como à da sua: pode ir mirando os links ("do monte"; "olivais..."; "deste planAlto..."; estas é que são...") os montes de que gostamos; pode ir vendo os posts por data ou esprêtando as nossas etiquêtas
("portados"); ou pode ir passando os olhos só pelos mais recentes.
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ah! repare lá que por estes lados nã temos o hábito de editarê todos os dias - não é um blogue-diário, 'tá a vêri?; pensámo-lo antes como sendo uma espécie de blogue-testemunho das vozes do Sul (o de cá e os Suis todos); mas temos ainda muito qu'arengar... vamos lá chegando, n'éi? devagarê, que o sol quêma!
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